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Le NDI a appris avec grande tristesse le meurtre de Hafsa Mossi qui representait le Burundi au Parlement de la Communauté des Etats d’Afrique de l’Est (EAC). Mme Mossi est decédée hier, assassinée par balle, près de son domicile à Gihosha, Bujumbura. Depuis le début de la crise politique au Burundi en avril 2015, plusieurs civils et militaires de haut rang ont été tués. Mme Mossi était considerée une femme politique modérée, et sa mort représente le premier assassinat d’un leader politique.
La crise a déjà fait plus de 500 morts et poussé plus de 270 000 personnes à se réfugier dans les pays voisins.
Les femmes jouent un rôle crucial pendant les crises, la guerre et la reconstruction après-conflict parce qu’elles organisent avec abilité leurs communautées et assurent les necessités fondamentales de la vie quotidienne. Elles sont les soldats de la paix, les humanitaires et les médiatrices. Le rôle des femmes politiques est particulièrement vital dans des circonstances violentes et instables. Ces femmes courageuses contribuent aux nouvelles perspectives, réseaux et solutions importantes.
“Hafsa Mossi était une voix modérée dans un environnement autrement turbulent” a dit Christopher Fomunyoh, directeur régional pour l’Afrique centrale et occidentale à l’Institut National Démocratique. “Son assassinat vole au Burundi -- et en effet à la région toute entière -- un leader qui essayait d’aider son pays à tracer un chemin vers une paix durable.”
Avant d’être élue à la EAC en juin 2012, Hafsa Mossi avait été ministre au Burundi pour les affaires de la Communauté des Etats d’Afrique de l’Est. Elle était aussi une ancienne journaliste de la BBC.
Le NDI présente ses condoléances les plus attristées à la famille de Mme Mossi, ses amis et son électorat. l’Institut promet de confronter ces actes pour que la violence ne soit pas le coût de participer à la politique -- nulle part.
Publié le 14 juillet 2016